Écorce de Bouleau

DESCRIPTION PHYSIQUE: Écorce de Bouleau est un matou de très grande taille. Il possède une fourrure épaisse, de couleur brun sombre rayé de noir. Ses yeux sont ambrés. Il a un air agressif. Et ce n'est pas qu'un air, car il est bel et bien agressif.
Il possède quelques marques distinctives qui permettent de le reconnaître si jamais on a le malheur de croiser son chemin. Il possède une oreille déchirée à la pointe, ainsi qu'une griffure sur le museau. Et, des yeux ambrés sur une fourrure sombre, ce n'est pas vraiment discret.
Il possède une force incroyable. En un seul coup de patte, il peut déséquilibrer n'importe quel ennemi. Mais il lui manque la stratégie. Ça, pour créer des plans machiavéliques, il est fort, croyez-moi. Mais pour réfléchir à un plan d'attaque. .. c'est toute une histoire. Lui, il ne cherche pas à comprendre: dès qu'il se sent menacé, c'est sa force qu'il utilise.
Écorce de Bouleau est vraiment impressionnant, quand on le voit pour la première fois. Rien que sa taille colossale nous intimidé. Mais lorsqu'on le connaît vraiment bien, on peut voir qu'au fond, tout au fond de ce coeur de pierre, il y a une âme sensible, qui se protège contre elle-même. Oui, Écorce de Bouleau préfère être seul, parce que la solidarité lui a fait du mal dans le passé.

CARACTÈRE: Froid, agressif, réservé. Ce seraient les mots pour décrire Écorce de Bouleau. Il reste toujours dans son coin, ne parle jamais aux autres. Personne ne l'aime, il est toujours seul, bien que sa solitude lui convienne. Le pauvre, il est bien mal vu de ses camarades ! Mais c'est aussi un peu de sa faute. Quelle idée de faire une chose pareille ! Mais qu'à t-il fait, au juste ? Personne ne le sait vraiment...

Ah, nous allons enfin connaître la fameuse histoire d'Écorce de Bouleau. Elle est simple, mais si touchante...
C'est par un beau jour d'été qu'est né Petit Bouleau. C'était un chaton radieux, toujours souriant, toujours de bonne humeur. Il taquinait les guerriers de temps en temps, mais, sinon, c'était un chaton sage et obéissant, toujours à l'écoute. Il adorait rendre service aux autres, et faisait tout ce qu'on lui demandait.
Difficile à croire que l'on parle bien d'Écorce de Bouleau.
Le chaton était excité par son baptême d'apprenti, qui devait avoir lieu la lune prochaine.  
Mais le baptême tarda, et Petit Bouleau commença à croire que son chef l'avait oublié, ou pire, qu'il pense que Petit Bouleau ne soit pas digne de devenir apprenti car il ne savait que rendre service aux autres, rien de plus !
Le chaton décida de prouver son courage. Il partit seul dans la forêt... et se perdit.
Au camp, tout le monde s'inquiétait. On s'était bien vite aperçu de l'absence du chaton. Personne ne se doutait que Petit Bouleau, le chaton si obéissant et si sage, avait désobéi pour la première fois de sa vie et était allé seul dans la forêt.
De son côté, Petit Bouleau se rendit vite compte qu'il valait mieux rester résonable. Il se coucha donc entre les racines d'un arbre et attendit.
Mais personne n'avait l'idée de chercher dans la forêt. On pensait à un kidnapping, ou encore un rapace qui en aurait fait sa proie. On envoya des patrouilles aux frontières, pour déceler la trace de quiconque kidnappeur.
Pendant ce temps, Petit Bouleau commençait à avoir très froid. Il se leva pour chercher un autre endroit plus chaud. Il trouva des plumes, et se fit un nid avec.
Les patrouilles rentrèrent au camp, sans avoir retrouvé la trace de Petit Bouleau. On accusa les loups de l'avoir pris. Mais on ne fit rien de plus pour le retrouver; on se contenta de consoler la mère du petit et on d'efforça de l'oublier sans imaginer le terrible sort qu'il avait dut subir.
Petit Bouleau resta huit jours dans la forêt. Huit jours sans manger. Huit jours à rester éveillé en espérant qu'une patrouille le retrouverai.
De temps en temps, il s'éloignait de son abri, mais se rendait compte qu'il se perdait plus encore. Alors il restait là, au milieu de ses plumes, se demandant si tout le monde l'avait déjà oublié.
Pourtant, au bout du huitième jour, un guerrier qui passait par là retrouva un chaton frigorifié, à moitié mort de faim, et le ramena au camp.
Depuis ce jour, Écorce de Bouleau ne fait plus confiance à personne. Il a toujours été reconnaissant envers ce guerrier qui lui a sauvé la vie, mais ce dernier est mort du mal vert, il y a trois saisons de cela.
Quelqu'un réussira t-il à briser ce cœur de pierre et à ranimer cette âme sensible ?...