Une petite visite tranquillou [PV Charbon Ardent]

Cela faisait quelque temps que j'avais quitté le camp pour partir avertir le Clan du Feu de la menace que représentait Serre d'Aigle. Comme le vent, soufflant fort, était contre moi, je progressais lentement à travers mon territoire. Je ne me sentais pas à l'aise loin du camp, confié à Croc du Léopard, ma nouvelle lieutenante enjouée quoique novice dans ce rôle nouveau. Je ne pouvais que lui faire confiance sur ce coup-là.
Je parvins enfin à la frontière tant bien que mal et m'asseya pour nettoyer ma fourrure. Si j'écoutais mon instinct, je fonçais jusqu'à leurs camp, j'annonçais en deux minutes top chrono mon avertissement et repartais illico. C'était malheureusement suicidaire et complètement stupide, risquant d'engendrer une bataille pour rien du tout. J'étais donc "condamnée" à rester plantée là en attendant l'un de leurs guerrier ou une patrouille.
J'eus le temps de faire ma toilette en entier et je commençais à songer à rebrousser chemin pour chasser un ou deux lapins pour mon Clan lorsque j'aperçus un guerrier venant par ici le plus tranquillement du monde.
Enfin ! Ils n'ont aucune patrouille ou quoi ?!
J'haussa la voix et cria :
-Eh ! S'il te plaît ! J'aurais une info à dire à Étoile de Flamme !
Priant pour qu'il m'entende, j'attendis patiemment.

Ce matin-ci, comme tous les autres matins auparavant, j'étais d'une humeur massacrante. Mes bonnes résolution qui avaient marqué le début de ma vie en tant que lieutenant s'étaient bien vite envolées face à la réalité de la chose. J'étais davantage lié à un clan que je détestait, combien même il m'avait vu naître. Je haïssais la caillasse qui n'en finissait pas, les cendres, le volcan, l'absence totale de végétation - mise à part quelques arbres rabougris - mais pire encore: devoir manger des chauve-souris. Je n'aimais pas vraiment ces bêtes là. Elles croustillaient et avaient un goût prononcé de cramé. Peu appétissant. Et maintenant j'étais coincé là bas. J'avais commencé à voir la chose sous cet angle en particulier il y avait de cela quelques jours, et cette idée ne m'avait plus quitté. Mon pelage gris cendré était de nouveau négligé, et mon faux enthousiasme s'était révélé éphémère. Rien de plus joyeux, si ce n'était que ma fille grandissait bien et semblait m'apprécier malgré mes sautes d'humeur. C'était fou comme je l'aimais, cette petite. Presque autant que sa défunte mère. Coeur d'écume me manquait tellement... Heureusement que mon frère était là pour me remonter le moral, sinon, je n'aurais pas donné cher de ma peau...

Après avoir formé les patrouilles de l'aube, je décidai d'aller faire un tour, histoire de m'aérer les neurones. Mon cerveau défaillait en ce moment, et j'avais besoin de faire le ménage parmi ces sombres pensées. Il faudrait néanmoins que je revienne au camp pour organiser les prochaines patrouilles. Cette pensée m'arracha un soupir las, et c'était sans un regard en arrière que je passai l'entrée de la clairière rocheuse.

Le ciel, gris comme les cendres, me déprimait encore un peu plus. Le vent giflait quelquefois mon museau, comme pour me maintenir éveillé, et passait dans mon pelage en bataille. Mes prunelles flamboyantes brillaient d'un éclat colérique. Pourquoi le sort s'acharnait-il ainsi sur ma pauvre personne? Qu'avais-je fait pour mériter tout cela? Tout le long du trajet, j'étouffais les grognements sourds qui me montaient dans la gorge régulièrement. Les bourrasque m'envoyaient du sable roux dans les yeux, et je râlais à chaque fois que je m'en recevais. C'était insupportable.
Je n'avais pas vraiment fait attention à ma destination; j'avais laissé mes pattes me guider. Ce fut alors avec surprise que je découvris notre frontière avec le Clan de L'air. Ce clan m'insupportait également, bien que je le détestais avec moins d'ardeur que le mien. Leurs guerriers, tout en finesse, leur donnait une grande agilité, et ils étaient pénibles en combat. La force brute, il n'y avait que ça de vrai pour départager des guerriers! La plupart avaient également un petit air malicieux constamment. Non, vraiment, ce clan m'agaçait. Je n'irais pas les provoquer ouvertement, mais je n'allais certainement pas leur faire de faveur à l'avenir.

Alors que je me promenais le plus tranquillement du monde en apparence, j'entendis un cri, soufflé par la brise jusqu'à mon oreille:

" Eh ! S'il te plaît ! J'aurais une info à dire à Étoile de Flamme ! "

Je retins un soupir; pourquoi cela devait-il toujours tomber sur moi? Je finis par me diriger vers la source de l'appel, et découvris Etoile Tigrée, la nouvelle meneuse du Clan de L'air. A la bonne heure. Je m'arrêtai pile avant de dépasser la frontière invisible, jaugeant la chef d'un regard indifférent. Je finis par maugréer d'une voix rauque:

" Hé bien, il faudrait que cette info soit sacrément important pour que la meneuse du Clan de L'air en elle-même daigne faire le chemin jusqu'à notre territoire cahoteux! "

Je lui jetai un regard en coin, méfiant, avant de humer l'air par simple précaution. Je ne voulais pas que mon clan tombe dans une embuscade, combien même je le détestais. Je ne voudrais pas mettre en danger Cri de Roussette et Petite Lumière, après tout. Je sondai donc les alentours, mais le verdict fut formel; nous étions seuls, Etoile Tigrée et moi. Je la fixai, pour voir si elle allait réagir à ma provocation, ou si je pouvais continuer sur un terrain plus... Professionnel.

À la fourrure, j'avais bien l'impression que c'était leur nouveau lieutenant, Charbon Ardent. J'avais déjà aperçu ce guerrier à une ou deux Assemblées mais sans plus. Il ne m'avait pas franchement inspiré de la sympathie, ainsi je n'avais pas chercher à aller lui parler.
Charbon Ardent avait pris tout son temps pour venir me rejoindre et grommelait désormais d'une voix rauque, signe qu'il ne parlait sans doute pas beaucoup :
" Hé bien, il faudrait que cette info soit sacrément important pour que la meneuse du Clan de L'air en elle-même daigne faire le chemin jusqu'à notre territoire cahoteux! "
J'avais à peine "sympathisé" et je mourrais déjà d'envie de lui arracher les oreilles. Je lui lança un regard pénétrant, signe qu'il commençait déjà à m'énerver et le regarda humer l'air, tendre l'oreille en quête d'une patrouille imaginaire. Comme si j'étais aussi débile pour mener une attaque alors que je venais juste d'accéder à mon poste et qu'on sortait d'une sécheresse. Je ne pus empêcher mes pattes de se raidir, prêtes au combat, et me força à rétorquer d'une voix le plus calme possible (ce qui donna au final une voix étranglée) :
-Eh bien oui, c'est important. Certes, ton territoire ne m'enchante pas du tout et je ne souhaite pas faire une visite dans un camp à cinq lieux pour y rester cinq minutes. Bref, soit tu me laisse passer, soit je force le passage et je fonce à ton camp -je te préviens, je suis plutôt rapide- soit, si tu te sens d'aplomb, je te livre le message et on en reste là pour éviter de se charpiller la fourrure. Choisis.
Pour couper court à une autre de ses réflexions, je rajouta :
-Il en va de la sécurité de tous les Clans. Sauf si tu t'en fiche, alors je ferais bien de rebrousser chemin...
Ma queue s'agitant rageusement au sol, j'attendis sa réponse en trépignant discrètement d'impatience.

J'avais parfaitement capté le regard pénétrant, voire mécontent d'Etoile Tigrée, et, pour tout dire, je m'en fichais. Je n'appréciais pas la nouvelle meneuse, au delà des conflits inter-clans. Ce n'était pas pour lui conter fleurette à la frontière, et l'inviter gaiement sur mon territoire sans précaution. Bien qu'elle avait accédé à ce rang il y avait peu - tout comme j'étais devenu lieutenant il y avait à peine une lune de cela -, je me devais de vérifier qu'aucun chat - ou troupe de chat - n'était en présence. Non seulement c'était l'occasion rêvée pour montrer que j'étais un lieutenant loyal et responsable mais en plus, je me devais de protéger ma fille d'une éventuelle intrusion. J'étais faux la plupart du temps, mais j'étais vrai pour elle, pour ma petite. Je vis également, du coin de l'oeil, les pattes avants de la chef se raidir, signe que je commençais sérieusement à l'agacer avec mes manières. Elle devait se sentir comme la dernière des abruties, en ma présence, mais son regard glissait sur ma fourrure négligée comme une pluie de cendre. Je ne m'en préoccupait même pas.

Une fois mes petites précautions prises, et nulle autre présence détectée, je reportai sur la meneuse un regard neutre, voire un peu froid. J'avais une attitude polie certes, mais j'étais distant, apposant des barrières autres que la frontière entre elle et moi. La jeune chef semblait peiner à garder son calme, et l'atmosphère était très tendue. Elle finit par me répondre d'une voix étranglée qui, bien que posée, était presque lourde de menaces. Je ne bronchai pas une seule seconde en l'écoute, la fixant dans les yeux de mes prunelles flamboyantes:

"Eh bien oui, c'est important. Certes, ton territoire ne m'enchante pas du tout et je ne souhaite pas faire une visite dans un camp à cinq lieux pour y rester cinq minutes. Bref, soit tu me laisse passer, soit je force le passage et je fonce à ton camp -je te préviens, je suis plutôt rapide- soit, si tu te sens d'aplomb, je te livre le message et on en reste là pour éviter de se charpiller la fourrure. Choisis."

Alors que j'allais ouvrir la gueule pour sortir une nouvelle réplique cinglante, Etoile Tigrée ne m'en laissa pas le temps en continuant son monologue:

"Il en va de la sécurité de tous les Clans. Sauf si tu t'en fiche, alors je ferais bien de rebrousser chemin..."

Je refoulai bien vite la remarque désobligeante qui m'était montée dans la gueule quelques secondes auparavant pour m'asseoir tranquillement en face de la meneuse. Je me redressai, prenant un air fier tout en continuant de la scruter, de la sonder de mes prunelles embrasées par la feu qui m'animait constamment. J'entourai mes pattes cendrées de ma queue, en un geste protecteur, avant de répondre d'une voix sans nuance, mais en pensant fort au clan de l'eau et à ma petite fille:

"S'il en va de la sécurité de tous les clans... Ma mauvaise humeur passera après. Je ne compte pas me "charpiller la fourrure" avec toi, pour ne pas créer d'incident diplomatique... Comme c'est une situation exceptionnelle je veux bien jouer au messager pour épargner tes tendres petits coussinets. Hé bien? Quelle est cette information si importante?"

Je perçus un changement notable chez le lieutenant. Lui qui, une minute plus tôt, avait semblé être prêt à me sortir une réplique peu professionnel, se redressa de toute sa hauteur, un air fier sur son visage. Fierté que j'aurais bien voulu gommer d'un coup de patte bien senti. Il me regarda d'un œil embrasé et enroula sa queue autour de ses pattes couleur de cendre.
"S'il en va de la sécurité de tous les clans... Ma mauvaise humeur passera après. Je ne compte pas me "charpiller la fourrure" avec toi, pour ne pas créer d'incident diplomatique... Comme c'est une situation exceptionnelle je veux bien jouer au messager pour épargner tes tendres petits coussinets. Hé bien? Quelle est cette information si importante?"
Je dus me retenir pour ne pas lui sauter à la gorge. Il était énervant. Arrogant. Détestable. Tout ce que je détestais chez un chat et je compris tout de suite que ce type-là ne serait jamais un copain pour moi.
Je pris sur moi-même, forçant mes pattes à reprendre une position normale et ma fourrure, qui avait commencé à se hérisser de rage, à se remettre en place plus ou moins tranquillement.
Je rétorqua d'une voix acerbe, me redressant moi aussi pour paraître plus importante :
-L'un de nos guerriers, Serres d'Aigle, a disparu et tout semble indiquer qu'il a rejoint la Tribu des Bannis. C'est un guerrier hargneux et qui aime la guerre plus que tout. La Tribu a tout ce qu'il faut pour mener une attaque dans votre camp... Ou dans le nôtre. Je ne suis pas à ta place mais je te conseille d'augmenter les patrouilles. Les Bannis se portaient tranquilles depuis trop longtemps. Maintenant, il se peut qu'on les voie bientôt à l'œuvre.
Je secoua ma fourrure pour me remettre les idées en place et finit en me levant :
-C'est tout. Bonne chance et au revoir !
Je ne pus empêcher ma voix de prendre un ton sarcastique, ma queue tigrée fouettant rageusement l'air.

La fourrure tigrée de la meneuse s'était hérissée en des dizaines de piques grises. A tous les coups, je l'avais énervée, et elle commençait à bouillir de rage. Au moins, elle ne chercherait pas à papoter gentiment avec moi, et mon antipathie était partagée... C'était plutôt un bon point. Je n'aimais pas jouer l'hypocrite, alors autant qu'elle sache clairement que je ne la portais pas du tout dans mon coeur. La chose était claire. J'esquissai même un petit sourire en coin à la vue de sa réaction.
Hé bien, quelle retenue...! songeai-je avec ironie. on croirait presque qu'elle va me sauter dessus griffes sorties d'un moment à l'autre!
Je n'avais pas peur d'elle, bien au contraire. Les autres avaient appris à me craindre, si bien que je n'avais généralement pas de quoi stresser face à Etoile Tigrée, combien même il s'agissait d'une des quatre chefs de clans. Cette dernière se redressa justement à ma suite, comme si elle éprouvait le besoin d'imposer son autorité. Dommage pour elle, car l'autorité se méritait selon moi. Ce n'était pas vraiment une histoire de rang à mes yeux, mais aussi de tenue, de sagesse et de valeurs. Elle n'avait que mon respect de façade, car il en fallait bien plus pour m'impressionner.
Alors que la meneuse du clan de l'air semblait passablement s'énerver, je demeurais calme en apparence, même très froid. mon pelage ne s'était pas hérissé, même si mon esprit bouillonnait à chacune de ses répliques piquantes. J'arrivais à contenir la rage qui m'habitait continuellement à l'intérieur de moi. Il n'y avait que mes prunelles flamboyantes qui reflétaient mon agacement relatif. Etoile Tigrée m'informa, d'un ton acerbe qui alluma une lueur amusée dans mon regard:

"L'un de nos guerriers, Serres d'Aigle, a disparu et tout semble indiquer qu'il a rejoint la Tribu des Bannis. C'est un guerrier hargneux et qui aime la guerre plus que tout. La Tribu a tout ce qu'il faut pour mener une attaque dans votre camp... Ou dans le nôtre. Je ne suis pas à ta place mais je te conseille d'augmenter les patrouilles. Les Bannis se portaient tranquilles depuis trop longtemps. Maintenant, il se peut qu'on les voie bientôt à l'œuvre."

"Hé bien, en effet, cette information valait le déplacement. Au moins, tu ne seras pas venue pour rien, tu peux te réjouir. Je sais... Nous savons très bien ce qu'il nous reste à faire, Etoile Tigrée, merci, contente-toi plutôt de rejoindre ton clan pour le protéger. En tout cas, je transmettrai à Etoile de Flamme..." lui répondis-je d'un ton léger, presque amical, qui dissimulait de la provocation.

La chef du clan de l'air s'ébroua avant de se lever, mettant fin, par la même occasion, à cette conversation. Du moins, c'était sûrement ce qu'elle pensait. Sa queue battait rageusement l'air, signe qu'elle avait du mal à se contenir. Risible. Elle se retourna enfin vers moi, pour me dire d'un ton sarcastique:

"C'est tout. Bonne chance et au revoir!"

"Je vous remercie, Etoile Tigrée, d'avoir transmit ce message de la plus haute importance. fis-je, avec une pointe de mauvais humour, avant de continuer sur le même ton léger. Bonne chance à toi aussi, et au revoir! A moins que tu ne veuilles rendre toi-même visite à Etoile de Flamme? Tu pourrais visiter notre magnifique territoire, tu sais!"

Bien sûr, j'avais dis tout cela avec détachement et je ne me prenais absolument pas au sérieux. Ce n'était pas une invitation amicale, mais bien une dernière pique. Je me levai à mon tour pour regarder Etoile Tigrée du coin de l'oeil, attendant son départ avant de repartir moi-même.

Alors que j'attendais sagement qu'Etoile Tigrée daigne s'en aller, prêt à partir à mon tour, cette dernière s'arrêta derrière moi pour se retourner, ses prunelles glacées plissées me scrutant. J'arquai un sourcil, intrigué. Nous nous étions salués; que me voulait-elle donc encore? Je n'avais pas de temps à perdre, il fallait que je transmette l'information à Etoile de Flammes et ce n'était pas comme si j'étais à quelques longueurs du queue de mon camp. Je repris un air détaché rapidement, prêt à encaisser de nouveau son énième pique - car elle n'allait pas me faire de cadeau, suite à notre conversation tendue. Mes prunelles flamboyants pourtant toujours, d'un éclat curieux. J'attendais de voir ce qu'elle allait bien pouvoir ajouter à mon égard qu'elle n'avait pas déjà dit. Nous restâmes ainsi quelques secondes durant, puis la meneuse décréta d'un ton mielleux, enrobé de soierie mais qui demeurait malgré tout moqueur:

"Comme tes camarades doivent être heureux de t'avoir à leurs côtés! Leurs existences en sont grandement facilitées. Qui sait, on te décernera peut-être une médaille pour ça?"

Puis elle continua d'un ton plus tranchant, comme si elle avait décidé d'être franche avec moi et d'arrêter sa petite comédie de cheftaine. Sans me laisser le temps d'en placer une, elle poursuivit donc:

"Dis-leur bonne chance de ma part. Te supporter doit être terrible pour eux. Le camp doit sembler bien calme. Retourne donc cracher ton venin là-bas!"

"Mais enfin, ma chère petite tigresse, qui te dit que je me comportes ainsi avec tout le monde? Peut être qu'il n'y a qu'avec toi et les autres clans que je me le permets... Je ne gaspille pas mon venin, moi." répliquai-je en plissant les yeux, un petit sourire en coin étendu sur mes babines.

J'affichais un petit air moqueur, plus amusé par cette conversation ridicule qu'autre chose. La meneuse ne tint pas compte de ma réponse, et acheva son fabuleux monologue d'une réplique cinglante:

"Que le Clan Céleste guide tes pas... Et ton caractère."

"Bien, je prierai pour qu'il guide également le tient!" fis-je sans me démonter, plutôt souriant, jouant la carte de l'hypocrisie.

Etoile Tigrée se remis en route, et je la regardai marcher sur quelques longueurs de queue tranquillement, lorsqu'elle me salua d'un geste désinvolte de la queue. Je hochai la tête tout en lui lançant:

"Au plaisir, ma chère, c'était une entrevue bien agréable!"

Ceci étant dit, je me retournai d'une traite sans prendre en compte sa vitesse nonchalante, pour me mettre à trottiner pour retourner au camp de mon clan en hâte; j'avais un message important à délivrer à Etoile de Flammes et il fallait que cela soit fait dans les plus brefs délais. Cette rencontre m'avait éveillé, et je sentais que cette journée serait peut être moins pire que les autres.

Fin du RP?:

[Wui ça me va ! (Nos persos se détestent maintenant XD)]

[Bien, ce RP est donc terminé :3]
[Oui, je pense qu'on peut dire ça comme ça, au moins, ça débouche sur un lien concret xD]