Une plage, l'air sur ma peau, quelques étoiles... ▬ LIBRE

Une plage, l'air sur ma peau, quelques étoiles...

C'était une journée assez chaude qui venait de se dérouler. L'air était d'une chaleur estivale, le vent doux qui passait soulevait la fourrure des félins, leur faisant lever la tête vers les cieux avec délice, douce caresse de la nature. L'eau des ruisseaux restait fraîche, idéale pour se désaltérer. Bref, c'était le temps parfait, la température que chacun pouvait apprécier. Les cœurs s'ouvraient, les sourires fleurissaient sur les visages. Les chatons jouaient avec énergie dans le camp, sous l’œil attentif des reines. Pas l'ombre d'une dispute, pas l'ombre d'un cri aux alentours. Tout n'était que sérénité, comme si un sortilège de joie avait été lancé sur le monde le temps d'une journée. Mais voilà, maintenant, le soleil baissait, faisant chuter les degrés du même coup. Le ton des voix avait baissé, chacun parlant avec tranquillité des dernières nouvelles en dégustant sa pièce de gibier. La réalité reprenait ses droits, laissant retomber sa chape de responsabilité sur chaque individu, hormis les plus jeunes qui avaient encore cette innocence et cette insouciance qui les caractérisent.

Mais Brise Nocturne n'était pas d'accord, elle n'avait pas assez profité de cette douceur peu commune. Le museau levé en l'air, elle recherchait la senteur printanière que la brise amenait encore quelques instants plus tôt. C'est ainsi qu'une odeur piquante la surpris, la faisant sourire. Cette senteur salée facilement reconnaissable était celle de la mer, et Brise Nocturne n'eut aucun mal à se mettre aussitôt en marche vers la plage toute proche. Quoi de mieux qu'une ballade seule à seule avec elle même sur le sable chaud, avec, en fond, la mélodie des vagues pour terminer cette belle journée? Se récompensant elle même pour cette idée, la féline à la fourrure sombre trottina aussitôt jusqu'à la plage, s'arrêtant bientôt sur le sable. Elle enfonça avec délice ses pattes dans la matière, appréciant la sensation de bien être qui se faisait aussitôt ressentir. Puis elle reprit sa route d'un pas tranquille, le regard tourné vers les vagues houleuses qui essayaient en vain de grimper sur la côte.

FICHE PAR FALLEN SWALLOW

Une plage, l'air sur ma peau, quelques étoiles...

RP Libre - Brise Nocturne & Cri du Loup

C
’est le cœur en paix, et l’esprit serein que Cri du Loup avait quitté les terres du Clan de la Terre. Il avait besoin de se dégourdir les pattes, d’aller un peu plus loin, afin de profiter de cette fin de journée qui ma foi, avait été plutôt heureuse. Le vent se faisait frais maintenant, et au loin, le soleil déclinait vite, symbole de cette saison printanière. Le ciel prenait des tons rougeâtres, agrémentés de rayons bleutés. Même si le félin préférait l’aube, il ne se lassait jamais de cette aurore fleurissante, aux couleurs vives et toujours nuancées.

Le matou avait eut une journée bien remplie, il faut le dire. Entre la patrouille durant la matinée, où d’ailleurs il avait fallut refaire tout le marquage, car la pluie de la veille avait vilainement tout effacé, puis les entraînements des novices l’après-midi, sous un soleil plutôt oppressant, le chat n’avait pas pris une seule seconde à lui. En plus, les novices avaient été particulièrement dissipés aujourd’hui. Au lieu de s’entraîner au combat, Cri du Loup les avaient repris plusieurs fois, le museau fourré dans les hautes herbes à observer une troupe de fourmis. Rien de plus distrayant, certes, qu’observer cette petite civilisation coloniser avec bien plus d’intelligence que nous chaque parcelle d’herbes, chaque monticule de terre, chaque bosquets de fleurs naissantes. Les fourmis étaient très malignes, et très stratégiques. Quand on regarde bien, on peut distinctement remarquer, qu’elles sont divisés en différents groupes : les éclaireurs, et les cultivatrices, si on peut les appeler comme cela. Les premières partent chercher de nouveaux horizons, tandis que les suivantes exploitent les ressources indiquées par celles-ci. Un véritable clan en quelque sorte.

Cri du Loup aimait observer les choses ainsi, avec délicatesse et détails. Il trouvait cela subtile et agréable de laisser porter son regard au travers le monde, et profiter ainsi de toute cette beauté qu’il pouvait nous offrir. — Malheureusement, très peu de matous savaient prendre le temps de regarder. Pourtant, dans certaines situations, cela pouvait se révéler être un véritable atout : lors de combat, analyser l’adversaire était vraiment bénéfique, car si l’on sait remarquer ses points faibles, il est facile de reprendre le dessus. Malgré tout, Cri du Loup n’avait pas vraiment besoin de cette technique, en effet, le félin avait une carrure imposante. Il faut dire que la nature l’avait bien gâté.

Le vent s’engouffra dans son pelage grisonnant, perdu dans ses pensées, ses pattes l’avaient portées jusqu’à la plage sud. Il s’apercut alors qu’à quelques queues de renard devant lui, un autre matou marchait, dans sa direction cette foi. Bon dieu… Il avait envie d’être tranquille, mais il était impossible pour lui de le contourner sans être repéré.

cliques :

» Sirius || Il est les yeux du ciel. L'echo des étoiles. Le voyant sur l'avenir. Le messager des étoiles.
» || Anciennes Etoiles ||
» Absence de quelques jours
» Décadence des Étoiles || La perle rare.
» La fin [LIBRE]