Pourquoi sommes nous si différents ? Feat Fenec "et Globule

Pourquoi sommes nous

si différents ?

Les yeux encore endormis , tu dévore ta proie d'une lassitude. Tu relève la tête lechant tes moustaches pour nettoyer les reste de chaire et de sang qui se révélait être coincer dedans quand tu avais mangé le délicieux poisson à chair tendre. Les yeux à peine ouvert , tu t'avance sur un rocher et t'allonge dessus veillant a ce que tout les rayons intègre ton pelage blanc. Aussitôt apaisés , le thorax se soulevant lentement mais sûrement. Aile Céleste ne t'en voudrais pas si tu fesais un petit somme rapide car hier soir tu avais été pris par la patrouille du soir et tout le Clan ont du savoir que tu avais passé une mauvaise nuit . Tu n'avais pas arrêter de gigoter et donc pas arrêter de faire du bruit. Et réveiller tout les autres. Ils avaient gromeler "Perle de Nacre essaie de dormir au lieu de réveiller tout le camp ! " La seule fois ou tu t'endormis c'est pour faire un affreux cauchemar. Et ainsi de suite. Tu avais dormis si peu de temps peut être 2 heure ou moin mais pour toi ça restait une simple demi heure. Bref , si bien allongé tu finis par t'endormir. Enfin un peu de liberté , de reflexion et de someil ! Tu te sentais si bien , comme un nuage qui se remplit de fine goutte d'eau. Pour relacher tout ensuite sur un endroit. C'est Affreux ? Non. C'est autre chose.

Tu te réveille secoué par quelqu'un qui s'avérait être ton propre frère. Non , pas maintenant !Tu gromelle , en ouvrant un oeil. Puis l'autre. Ton frère était juste parti de l'instant. Tu le regarde partir lui et son épais pelage d'une couleur blanche qui ressemble fortement à la tienne. Sauf que toi des reflets rosâtre se dessinait sur l'épaisseur blanche qui te servait de "manteau". Mais alors tu compris ce sui se passait. Jetant un bref coup d'oeil au ciel, tu pousse un cri désespéré voyant que le soleil était bien haut. Plus de midi ? Mais j'ai dormi combien de temps ? Alors tu te lève et d'un pas pressé tu cherche la lieutenantd du regard, ne la voyant pas , tu suppose qu'elle est partie chassé ou en patrouille. Tu n'avais donc été pris nul part. Sinon ils t'aurais réveiller. Tu soupire. Je vais allé pêcher alors. Oui tu avais dis "pêcher" alors que tu étais meilleure en chasse terrestre. Mais ton Clan préférait les poissons et yu préférait garder se talent pour l'hiver où tout le monde te félicitait, et toi bombant ton poitrail fière. De plus la chaleur suffocante rendait les poissons idiots. Enfin bon , tu regarde d'un bref coup d'oeil si tout allait bien dans le camp. Et tu adjugea que oui car aucun crie ne se portait à l'horizon ni même le plus petit gémissement.

"-Tu vas faire quoi ? Tu est si grande ! Tu est une guerrière comme ma maman ?" miaula une petite voix
Tu te retourne d'un coup , voyant un chaton plutôt gêné recroquevillé sur lui même apeuré par ta "grandeur". Tu esquisse un sourire au coin de la lèvre plutôt généreux en l'honneur du petit. Quelle inocence ! Ça fait rêvé , sa me rappelle avant. Ce sourire révélait que tu serais une bonne mère , pas maintenant mais bientôt. Cela avait toujours été ton rêve. Que quelqu'un t'appelle "Maman". Malgré tu jeunesse tu pensais déjà à tous ça. Avoir un compagnon , des chatons et du bonheur. Mais tu n'avais que ton frère de ta famille. Quand la petite t'avais dis "Tu est si grande", ça t'avais rappeler le jour où tu avais rencontré ton mentor. Dans sa tanière d'ailleurs , lui sui ne rêvait que de dormir à ce moment là , il fut réveiller par deux chatons insolent.
"-Et bien je vais chasser pour toi , petite boule de poil qui devrait être avec sa mère. File donc où ta mère vas m'en vouloir. " réplique tu fesant une pichenette amicale à l'oreille du chaton

Et à ses mots tu regarde le chatons repartir dans la pouponnière la queue bien haute d'avoir rencontré une guerrière. Un léger ronronnement se fait entendre qui sortait de ton museau. Un apprenti te plairait aussi beaucoup, mais tu étais trop jeune. Mais enfin bon dans ce Clan on aura tout vu. Tu pivote agilement déboulent du Camp comme si tous voulais faire fuire toute les proies terrestre et aquatique. Plus gênée à la pêche tu préfère pêcher seule, tu te dirige à l'endroit ou presque personne n'allait pêcher. Ce territoire n'appartenait à personne en particulier mais que le Clan de l'Eau savais pêcher alors le Clan du Feu se delesse du maigre bout du territoire qui ne lui servirais certainement à rien.

Arrivé à la rivière , tu plonge dans l'eau fraîche. La tête hors de l'eau tu fais la technique du canard et tu en ressort avec une belle carpe dans la gueule. Tu pose ta proie sur le sol , où plutôt la boue. Ils existait d'autre façon de pêcher sans te mouillé , mais vu la chaleur tu préférait largement plongé sans trop demandé raison dans la rivière. Replongeant dedans , tu reviens avec un autre poisson un peu plus petit mais jolie tout de même. Au moins tu reviendrais pas les mains vides. Tu sort de l'eau et t'ebroue divinement avec tes gestes élégants. Quand tu decide de replonger un bruit intervient. Mais je suis plus seule à présent...

Enfin tu le vois , un matou gris au poil ras qui te dis vaguement quelque chose. Ces prunelles sont d'un délicat ambre se rapprochant du orange. Oui ce matou avait ton âge , et tu avais passé un bout de ton apprentissage avec lui. Tu ronronne de surprise voyant le mâle.

"- Charbon Ardent ! Ça fait si longtemps ." s'exclame tu avec une pointe de positif.

Au début il avait un nom d'apprentis bien sûr. À une des Assemblées tu avais bien écouter pour savoir son nom de guerrier. Tu ne savais même pas si ils se rappelait de toi, mais tu étais heureuse et c'est tout. Ça contait déjà beaucoup. Tu voulais demandé de ces nouvelles et plein de choses sans importance.

HRP:

Comme d'habitude, j'avais mal dormi, mon sommeil étant ponctué de cauchemars tous plus terribles les uns que les autres, et je m'étais réveillé bien avant l'aube. Je m'étais glissé hors de la tanière des guerriers pour prendre l'air, zigzaguant entre mes camarades de tanière en prenant soin de ne pas en réveiller un seul. Je ne voulais pas discuter de mes nombreux problèmes nocturnes. Certainement pas en pleine nuit. Avec un de mes camarades. Je n'aimais pas ce clan. Et j'étais devenu son lieutenant. Des millions de chats rêveraient être à ma place, et moi, je maudissais presque le sort pour ce grade. Je devais sembler être d'autant plus loyal à mon clan. Je ne pouvais plus me permettre de sympathiser avec des guerriers du Clan de L'eau. Alors que ce clan m'attirait. J'en aurais presque hurlé, tant ma situation était pathétique, dénuée de raison. J'allais finir par devenir fou, coincé entre ces deux clans adverses, c'était impossible autrement. Heureusement que j'avais mon frère sur qui je pouvais compter. Et Patte Lumineuse, ma fille, qui comptait sur moi. Heureusement. Ils étaient les deux félins qui me maintenaient encore en vie. Je ne savais toujours pas si c'était une bonne chose, mais bon. Il fallait faire avec, et ne pas les décevoir. Ne pas non plus décevoir mon clan, sous peine d'être séparé de ceux qui m'étaient chers. Je devais absolument réprimer cette attirance pour le Clan de L'eau. Que dis-je? L'éradiquer définitivement.

Je mis le museau dehors, alors que le soleil se levait à peine. Le camp était totalement désert, et les gazouillis des oiseaux étaient remplacés par un grand silence, que rien ne semblait pouvoir briser. J'émis un long soupir, avant de faire une toilette légère. Mon poil hirsute ne me dérangeait pas vraiment, peu m'importait ce que les autres pouvaient penser de moi. Cependant, je me souvins encore une fois que j'étais lieutenant et que je devais avoir un peu plus de dignité. Je marmonnai quelque chose, de mauvaise humeur, tout en continuant de me lécher pour faire une toilette plus approfondie. Je finis par me lever d'un geste sec, et balayer le camp d'un regard las. Qu'allais-je bien pouvoir faire, maintenant, en attendant le lever du soleil? Attendre ici, seul, avec mes pensées noires? Certainement pas. Il fallait tout d'abord que je me dégourdisse les pattes. Je sortis alors de cette clairière rocailleuse sans me retourner, et sans nulle autre cérémonie. Le vent frais du matin gifla mon museau, et se faufila entre mes poils couleur charbon. Je frissonnai légèrement, étonné par cette différence de climat, et continuai à avancer, encore et encore, dans nos terres inhospitalières. Le soleil se levait à peine, et de nombreuses zones ombrageuses m'entouraient encore. Je n'y faisais, cependant, pas vraiment attention, concentré sur mes pattes qui me guidaient.

Lorsqu'elles s'arrêtèrent, je me rendis compte que j'étais à la frontière entre mon clan et celui de l'eau. J'étais seul, aucun de mes camarades ne pourrait me surprendre ici. Je perdis donc mon regard ardent dans l'eau gelée de la rivière qui séparait mon clan du leur. Je me redressai ensuite pour pouvoir détailler leur territoire, qui s'étalait jusqu'à l'horizon. J'étais en totale admiration, lorsque j'entendis un bruit.
Combien de temps étais-je resté ainsi, ébahit et déconnecté devant ce territoire lointain, et pourtant si proche du mien? Je ne savais plus bien, je n'avais plus de notion du temps. Tout ce que j'appris, c'était que le soleil s'était levé, et que les patrouilles de l'aube devaient être bientôt formées. Pourtant, au lieu de repartir en vitesse vers mon camp, je voulais identifier cette présence, que je sentais.

Une guerrière du clan de l'eau, sortant de la rivière me donna la réponse à ma question. J'eus un léger mouvement de recul, ne voulant pas m'attarder ici; on risquerait de me voir avec elle. Je savais aussi que je ne pouvais pas lui hurler dessus sans raison pour effacer d'éventuels soupçons concernant ma loyauté. Alors que j'allais repartir en vitesse, la guerrière se mit à ronronner derrière moi, et je sus qu'elle m'avait vu lorsqu'elle m'interpella amicalement:

" Charbon Ardent ! Ça fait si longtemps. "

Je me raidis, avant de me retourner, étonné. Comment pouvait-elle me connaître?

" Heu pardon, mais... On se connaît? " lui répondis-je sans la regarder vraiment, voulant surtout m'éclipser.

Mais lorsque je la détaillai, une image me revint. Oui, elle faisait partie des apprentis du clan de l'eau, lorsque j'y était en temps d'otage. Elle s'appelait Nuage de Nacre, à l'époque, ou quelque chose dans ce style-ci... Si je n'oubliais pas les félins que je croisais, je n'avais pas vraiment la mémoire des noms. Je ne pouvais pas lui cracher dessus et partir comme cela, je ne pouvais pas. C'était au dessus de mes forces. Cependant, je réussis à garder un air distant, bien que la scrutant toujours. Je finis par me rattraper maladroitement, en disant, totalement neutre:

" Ah. Oui. Heu... Perle de Nacre, c'est ça? "

C'était un véritable miracle. J'avais réussis à repêcher son nouveau nom de guerrière des tréfonds de mon esprit brouillé. J'étais un génie, parfois. Parfois seulement.

Pourquoi sommes nous

si différents ?

Les paupières légèrement lourde, des cernes se dessinait encore sous tes yeux orangés malgré ta petite sieste improvisée d'il t'a très peu de temps. Tu lâche un long baillement de fatigue. Les yeux assez ouvert pour voir les alentours, tu regarde le mâle gris cendrée avec son épais pelage. Son si beau pelage, qui lui fesais un grand changement pour ceux de son Clan qui quand à eux avait un pelage pas plus long que de l'herbe fraîchement coupé. Tu ronronne toujours mais tu t'arrête quand il eut un léger mouvement de recul. Il se fou de moi ?

Peut-être espéraient t'il se faire pardonner par son "otage" alors que ce n'était pas de sa fautes ? Tu éprouvait de la pitié, tu croyais qu'il avait toujours un bout de lui dans ton Clan. Mais l'autre était dans le sien. Tu aimais bien ce mâle, il était entré dans ta vie comme par magie pour en ressortir de la même façon. Tu n'avais jamais aimé son Clan, ni aucun autre mais celui là avait le don de te mettre à bout pour la moindre chose. Mais avec lui c'était bien évidemment autre chose car il avait appris un petit bout dans ton Clan.

Il se raidit tout d'un coup, comme si cela lui avait fait un choc. Comme ci tu ne l'avais jamais connue . C'était une vérité surfaite, il mentais sûrement. En voyant sa tête tu compris , Charbon Ardent n'était qu'un bel idiot avec très peu de mémoire et de manque de vie. Il paraissait du moins étonné que tu connaisse son nom. Et cela n'avait rien d'étonnant puisque il était lieutenant. Tu ne savais pas si tu étais déçu ni même choquer. Aucune émotion te venais , enfin si , l'incompréhension. Pourtant à l'intérieur tout était confusion et ce dernier sentiment. Mais de l'extérieur tu étais si calme , si inchangable. Aucune émotions ne se lisais dans tes yeux.

"-Heu pardon, mais... On se connaît ?" dis t'il avec une pointe d'étonnement et de mal à l'aise.

Ces mots résonnait pour toi comme la goutte d'eau qui fait débordé le vase. Tu te demandais à présent ce que tu fesais avec se mâle si irritable. Il n'y avait que de la colère qui te venais à l'esprit. Avec un peu de fatigue. Du dégoût , voilà ce sue tu eproucait envers ce mâle si arrogant et ce crois supérieur avec son ton d'étonnement alors qu'il est lieutenant. Tu lui en voulais c'est tout , tu finis par comprendre que dans ce Clan il était à peu près tous pareil. Tu voulais lui tourner le dos et rentrer au camp pour te montrer plus utile ou même lacéré son visage pour qu'il apprenne les bonnes manières. Mais aucun mots , fait et geste n'arrivais à venir. Tu étais comme bloqué par le mince espoir que tu éprouvais.

"-Ah. Oui. Heu... Perle de Nacre, c'est ça ? "

Voilà ce que tu attendais, tu n'attendait pas vraiment ce nom , au moins celui d'apprentie "Nuage Nacré" que avait possédé dans don mince apprentissage au Clan de l'Eau. Ton sourire revint comme les fleurs colorés après l'Hiver. Enfin tu me reconnais , tu est si... Si bête que tu est une cervelle de souris"ces mots avait faillis sortir de ta bouche tellement tu le pensais fort. Tu redresse tes oreilles par l'espoir qu'il venait de créé. C'était comme un renouveau de cet sorte d'amitié si on pouvait appeler ça comme ça car il y avais sûrement que de la sympathie dans un sens.

"-Oui, c'est exactement ça ! Alors ça fait comment d'être lieutenant ?"s'exclame tu.

Tu paraissais si gamine et enfantine. Si bien sue tu trempe ta patte dans l'eau et tu l'asperge d'eau glaciale.

Je remerciai mon cerveau de s'être réveillé à ce moment, pour retrouver le nom de le femelle du Clan de L'eau. En effet, elle s'était comme "bloquée" lorsque je lui avais demandé si l'on se connaissait. Comme si j'avais jeté un froid. Un froid glacial entre nous. En attendant, ce n'était pas plus mal, puisque je ne devais pas me faire prendre dans une situation amicale avec une guerrière ennemie.. Pourtant, des bribes de souvenirs me revenaient. Oui, Nuage Nacré, tout cela me revenait à présent. Nuage Nacré... Je ne la connaissais pas bien, en fin de compte, mais je me souvins de nos conversations agréables, avant qu'elle ne retourne vers ses camarades apprentis. Avant que Nuage d'écume ne vienne vers moi, et reste à mes côtés le long de m "captivité". Nuage Nacré était d'un bon vivant, et je l'appréciait auparavant. Nous ne cessions de nous chamailler, pour un oui ou pour un non. Nous riions sans cesse. Je maudissais ma mémoire défaillante pour ce tour de bien mauvais goût. Elle devait me prendre pour un abruti. Un parfait abruti. Pour changer... A croire que ce surnom me suivrait jusqu'à la fin de mes jours.

Cependant, et combien même je l'appréciait, ce temps était révolu. Il fallait qu'elle comprenne que j'avais changé, que j'étais devenu aigri et souvent de mauvaise humeur. Il fallait qu'elle comprenne également que je ne pouvais plus me permettre de discuter amicalement avec mes potentiels adversaires à la frontière. J'étais devenu lieutenant, et ma loyauté allait - ou plutôt devait aller, car ce n'était pas un choix bien au contraire - au Clan du Feu. Je ne pouvais pas rire avec elle comme avant, même si l'envie me tenaillait, il fallait que j'y renonce. Je demeurais complètement indifférent et distant, la scrutant néanmoins d'un regard assez amical dans le fond.
Elle portait un épais pelage blanc cassé, presque nacré. Cette même fourrure qu'Etoile de Neige arborait. La meneuse du Clan de L'eau. J'aurais tant aimé qu'elle soit la mienne également. Etre le lieutenant d'un clan que j'aimais de tout mon coeur. Je chassai ces pensées amères de mon esprit pour fixer les prunelles, redevenues pétillantes, de la femelle. Ses yeux étaient d'une jolie couleur ambrée, pâle mais pas pour autant dénué d'éclat.

Lorsque je sortis son nom de guerrière, ses oreilles immaculées se dressèrent, et elle retrouva son sourire. Elle l'avait perdu durant quelques secondes, mais avait vite retrouvé son caractère de nature joviale et amicale. Les miennes, d'un gris cendré, étaient également aux affûts, mais pour une toute autre raison. Je devais partir, le soleil avançait et mes camarades s'éveilleraient bientôt. Je devais former les patrouilles, et ils se demandaient où est-ce que j'étais passé, pour finalement me trouver là, discutant avec une connaissance ennemie. Il me fallait empêcher ce scénario catastrophe, qui mènerait à mon exil. Et je ne reverrai plus jamais ni le Clan du Feu, ni même celui de L'eau. Ni mon frère, ni ma fille. Je ne pourrais pas supporter cette perte. Alors, je guettais le moindre bruit autour de moi, le moindre craquement suspect. Tandis que mes oreilles s'agitaient dans tous les sens pour sonder les environs, je continuais de regarder Perle de Nacre, l'air complètement neutre, et surtout rendu tendu par mes pensées sombres et mes idées chaotiques.

" Oui, c'est exactement ça ! Alors ça fait comment d'être lieutenant ? "

" Juste des responsabilités en plus, et un attachement plus fort à son clan... Rien de bien fou. Tu m'excuseras, j'ai des patrouilles à former. " grommelai-je, laissant ressortir ma mauvaise humeur du matin.

Je m'apprêtais à retourner au camp, toujours sur le qui-vive. J'espérais qu'elle comprendrait que je voulais partir. Qu'il ne fallait pas insister. Je devais rentrer. Mon regard flamboyant fuyait, songeant à de nouvelles éventuelles catastrophes. Je me tournai de trois-quarts par rapport à elle, ne montrant plus la moindre émotion.

Suggestion HRP :3:

Pourquoi sommes nous

si différents ?

Lui , il paraissait préoccupé. Son mal à l'aise envahissait tout les alentours. Tu pouvais lire dans ces yeux de la peur. As t'il peur de moi ? Non, non. Il a peur d'être vue ou quelque chose du genre. Comme si tu ressantait de la pitié , tu penche ta tête d'un côté, les yeux embrumé. Les émotions, tu ne comprenait pas leur signification, à quoi servait t'il ? C'est comme les chandelle pour les bougies. Ça sert à faire jolie et c'est tout. Et encore les émotions faisait mal. Souffrir tellement que tu te renferme. C'est ce sui est arrivé à Charbon Ardent. Ou plutôt a Nuage Charbonneux, il n'existait plus. Qu'as tu fais à mon ami ! Il n'existe plus , tu l'as tué. Mais moi je l'aimais comme il était ! Voilà ce que tu en a fait, sale égoïste ! Tu as tué Nuage Charbonneux. Ton sourire disparu de nouveau, c'était de la tristesse qui t'habitais. Il a créé un froid , un mur, une barrière de ronce entre nous. Si puissante que certainement tu n'arriverait jamais à la briser. Mais il le fallait, pour lui et pour toi.

Il paraissait froid et distant. Au fond de lui tu viyais bien un coeur joyeux et un regard amicale. Ce n'était plus la peine. Il a trop changer. Tu avais étrangement la gorge serrés et tu te sentais mal au niveau du ventre. Ça pouvait ressembler à de la peur. Mais non,de quoi aurait tu peur sinon ? Avait tu peur de perrdre de cet amitié. Tu avais impression que tes pattes tremblaient et que tu ne tenait plus sur tes pattes mais cela restait une impression et qu'une illusion à tes yeux. A vrai dire tes pattes allait très bien et tu tenais très bien debout. Tu avais envie de le regarder sincèrement, de la regardé avec une pointe d'amitié et d'humour. Mais tu ne pouvais pas. Il as tué Nuage Charbonneux, il n'est plus et c'est de ça fautesTu n'en pouvait plus.

Un léger craquement de branche se fit entendre, les oreiles du matou gris se sont dressé d'un coup. Tu imaginais qu'il ne voulait pas qu'il soit vue avec toi pour son honneur si fin et fragile qu'il pourrait être brisé n'importe quand. Pour le moindre truc. Si bien que si tu parlais fort de n'importe quoi, il le perdrait que si son Clan l'entendraient

"- Juste des responsabilités en plus, et un attachement plus fort à son clan... Rien de bien fou. Tu m'excuseras, j'ai des patrouilles à former. "grommela t'il

Je suis sûr que non. Je sais que tu repense à ton Clan "d'otage". Cet attachement doit être un devoir ou pour ta fierté ? Tu lève les yeux au ciel comprenant qu'il voulait partir. Tu le regarde faire avidement. Maus c'était trop pour toi.

"-Tu as bien changé Charbon Ardent..."murmure tu assez fort pour qu'il entende chaque mots.

Voilà tu avais capter de nouveau son attention. Il t'écouterais au moin comme ça. Tu regarde le mâle avec une pointe de tristesse, tu tenait à tes amis et ce n'était pas parce que Charbon Ardent était lieutenant qu'il avait le droit de te plus te parler comme avant. La colère te venait, d'habitude tu étais plutôt calme et réfléchis. Mais là tu n'en pouvais plus.

"-Qu'as tu fais à Nuage Charbonneux ? ! feule tu

Perle de Nacre avait penché sa tête sur le côté, le regard attristé. Son sourire envolé me préoccupa beaucoup, mais j'étais résigné; il fallait couper les ponts. Je ne pouvais plus sympathiser avec un chat du clan de l'eau sans mettre en doute ma loyauté au clan du feu. Je n'avais pas le choix, et je ne voulais pas être exilé. Je ne pouvais pas laisser Petite Lumière seule dans cet horrible clan, je devais l'aider à vivre pour ne pas qu'elle devienne comme moi. Elle avait besoin de moi. J'avais besoin d'elle pour vivre. Il ne fallait pas que quelqu'un me surprenne avec un guerrier adverse à l'avenir, j'étais résigné. Et effondré à l'idée de ne plus avoir de lien avec le clan de l'eau, clan que j'affectionnais tellement... Un éclair de tristesse passa, à son tour, dans mon regard en écho à celui présent dans les prunelles de Perle de Nacre. Cette dernière leva les yeux au ciel en comprenant que je voulais partir au plus vite. Ou plutôt que je ne pouvais pas rester.

Alors que j'avais déjà fais quelques pas en direction de mon camp, les pattes traînantes malgré mon air indifférent, la guerrière du clan de l'eau m'interrompis:

"Tu as bien changé Charbon Ardent..." murmura-t-elle amèrement.

Pourtant, je compris chacun de ses mots. J'en saisis le sens tellement vite, et cela me fit l'effet d'une gifle. Un coup de griffe dans mon coeur. Car je savais qu'elle avait raison. Au fond de moi, je comprenais parfaitement ce qu'elle avait voulu dire, et cela ne me fit que plus mal. Mais... Comment ne pas être changé par tout ce que j'avais vécu? Je traînais mon passé comme on traîne un boulet, un fardeau bien lourd pour mes épaules, et qui m'a peu à peu endurci. Une fois le premier choc passé, je me retournai vers elle, presque intrigué. Ma voix tremblante et hésitante me trahissait, mais je lui demandai tout de même naïvement:

"Que... Que veux-tu dire...?"

Mais la femelle ne prit pas la peine de me répondre. Elle tourna ses yeux emplis de tristesse vers moi, me fixant silencieusement pendant un instant. Puis son regard s'embrasa d'une colère sans nom. J'eus un mouvement de recul, non pas effrayé mais étonné par cet élan rageur. Les poilds de mon échine se hérissèrent par réflexe, à cause de toutes ces émotions, tous ces sentiments qui s'entrechoquaient en moi. Plus que jamais, mon esprit était embrouillé, et je ne pouvais que subir ce que l'on m'imposait sans pouvoir esquisser un geste, ou une parole. Je demeurais muet devant sa fureur, qui me frappa soudain de plein fouet lorsqu'elle feula, cracha presque ces quelques mots:

"Qu'as tu fais à Nuage Charbonneux?!"

Nouvelle gifle. Nouveau coup en plein coeur. Les larmes menaçaient de couler, preuves de douleur, mais je les retenais au bord de mes prunelles. La tristesse fit soudain place à la colère, endormie au fond de moi depuis maintenant bien longtemps. Je me contrôlais à peine. Le pelage hirsute tant il était hérissé, je fis face à Perle de Nacre, l'allure menaçante. De quel droit me faisait-elle la morale ainsi? De quel droit me rappelait-elle mon changement néfaste? De quel droit me rappelait-elle ainsi mon dur passé? De quel droit?! Je sortis les griffes pour racler la terre sèche de mon territoire rageusement. Les alentours devinrent flous à mes yeux, tout se mélangeait dans ma tête et je sentais la rage brute couler dans mes veines. Mes prunelles s'embrasèrent de mille et une flammes, et je fixais la guerrière du clan de l'eau, les sourcils durement froncés et la queue battant l'air. Nul félin ne pouvait résister à mon regard ardent de colère. Un grondement sourd, terrible, monta dans ma gorge asséchée lorsque je revins vers elle. Je finis par cracher ces mots à la figure de la guerrière:

"Nuage Charbonneux a vécu trop de malheurs pour survivre, si tu veux savoir! Il n'en reste que des miettes, il a été brisé, carbonisé par la rage! Il ne reste que Charbon Ardent le fantôme condamné à rester dans un clan qu'il déteste! Attaché comme un vulgaire cabot!" feulai-je durement.

C'en était trop. Malgré la colère infinie qui me rongeait sans cesse de l'intérieur, les larmes coulèrent à flot, s'écrasant sur les pierres rougeâtres des terres du clan du feu.

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