LIBRE - Pourquoi tant de haine ?

Aile Céleste partit en courant. Enfin du temps libre ! Depuis quelques jours, elle ne trouvait aucun moment où elle pouvait être seule. Être seule. C'est la chose qu'elle préférait le plus depuis... Non, mieux ne fallait pas y penser... La femelle courrait vite, elle pouvait l'admettre, aussi, elle ne fut pas surprise d'arriver très rapidement sur la plage. Aussitôt, elle se calma. Le bruit de la mer la réconfortait toujours, et ce depuis qu'elle était petite. Avant, elle confiait tous ses secrets à l'océan. Elle lui racontait tout : ses peurs, ses bonheurs, ses amours... Tout. Elle avait beau savoir que l'eau ne lui répondrait jamais, elle continuait. Juste pour voir.

À ses pensées, la chatte commença à sourire. Cela faisait si longtemps... Et si... Et si elle reprenait son dialogue avec la mer ? Elle n'avait plus personne à qui se confier, à part peut-être Étoile des Neiges, mais elle ne savait pas comment s'y prendre. La femelle s'assit, les pattes dans l'eau. Lentement, la chatte se mît en confiance, et elle commença son dialogue, avec la mer.

- Ça fait longtemps que je ne t'ai pas parlé. Ne te fâche pas, s'il te plait, je ne pourrait pas le supporter. Depuis que je suis lieutenant, je n'ai plus de temps à moi. Je repensais toujours à toi, mais c'était des rêves. Maintenant, me revoilà.

Elle se tut quelques instants, établissant le contact entre l'eau et elle.

- Tu sais, j'ai été nommée lieutenant. J'en suis fière. Je ne le pensais pas du tout, crois moi. J'étais plus jeune et moins expérimentée que les autres guerriers. Étoile des Neiges m'a choisie, parmi les autres. C'est une chef géniale !

La lieutenante reprenait de l'assurance. C'est vrai que se confier faisait du bien !

- Une très bonne amie aussi : elle est toujours à mon écoute, patiente, elle supporte tous mes caprices... Il faut dire que je ne suis pas exemplaire dans mon rôle. Je suis toujours à la ramasse -enfin, c'est ce que j'ai l'impression-. Mais bon, depuis que Cœur d'Azur est apparu, j'ai l'impression que j'ai disparue. Bien sûr, ses chatons sont très mignons, mais... Voilà.

Une grosse boule d'eau grandissait au fur et à mesure qu'elle parlait. Elle était énorme...

- Et puis, il est arrivé. Il était dans le clan depuis le début, mais je n'avais pas fait attention à lui. C'était un magnifique mal noir et blanc. Vol du Harfang. Lors de notre 'première' rencontre, on s'est tout de suite compris. Et on s'est aimé... J'ai d'ailleurs faillit perdre la vie pendant cette rencontre, mais... Il l'a sauvé. Je je sais pas comment... Il a disparu peu après.

Des larmes coulaient sur son visage. Tout ce qu'elle avait accumulé dans sa tête était sorti, comme ça. L'énorme boule d'eau se fracassa sur la mer et en aspergea les alentours, Aile Céleste y comprit. Trempée, elle continua son monologue.

- Je sais que je t'ennuies mais... Ça m'a fait du bien. Tu sais quoi ? Je reviendrai te voir le plus souvent possible, chère mer...

Pourquoi. Pourquoi avais-je tout simplement fait ça ? La question me restais sans réponse, je me retrouvais à présent à la lourde tache de "meneur" de la Tribus des Bannis. Avec un peu de recule je m'en voulais de l'avoir tuer et là je vais certainement pas me pavaner devant les autres. A présent je devais aboyer. Aboyer sur les autres pour qu'il m'écoute et sérieusement je n'étais pas mon genre de prendre les bonnes décision. N'avis-je ma déjà assez gâchée la Tribus en tuant Soliste de l'Hiver, mais à présent il fallait que je porte la lourde tache que celui ci avait. Tout ça car je suis "connue" et que les autres me trouvent "puissant". Jamais je n'avais demandé théoriquement d'être ce que je suis.  

Je fuyais, je fuyais le passé. Le présent aussi. Je détestait ma vie. Je détestait ce que j'en ai fait.  Je savais qu'il faillait que je sois plus attentif à mes propres besoins, mais voyons c'est tellement facile à dire que je peux le faire tout de suite, sans vantardise et aucune plaisanterie, je pense que je peut y arriver. J'ai besoin juste de la plus précieuse chose qui existe. Le temps. J'ai besoin de temps, de calme et de solitude. Mais sans que je m'en rendent compte, sous mes pas, j'avais la dur impression que mes pattes devenait lourde, et que les pas se rétractait sous mon poids. J'étais soudainement et assez rapidement arriver à la plage.

Il voyait plus loin un silhouette féline à l'ossature délicate. Une fourrure doré et resplendissante se dessinait petit à petit. Que fais t'elle donc là ? pensais-je. Cet air familier le faisait remémorer de long souvenir pénible. L'odeur acre de poisson m' envahissait le museau, et ça me fait rappeler que depuis mon bannissement j'avais toujours "évité" de manger du poisson.

- Et puis, il est arrivé. Il était dans le clan depuis le début, mais je n'avais pas fait attention à lui. C'était un magnifique mal noir et blanc. Vol du Harfang. Lors de notre 'première' rencontre, on s'est tout de suite compris. Et on s'est aimé... J'ai d'ailleurs faillit perdre la vie pendant cette rencontre, mais... Il l'a sauvé. Je je sais pas comment... Il a disparu peu après.

J'arrive à entendre de là mais à coté d'elle j'aperçoit une énorme boule d'eau volée au dessus de l'eau. Je croyais au début qu'elle me parlais mais non, elle parle à quelque chose que je ne saurais dire. Rien que sa présence m'avait fais oublié mon air désespéré.

- Je sais que je t'ennuies mais... Ça m'a fait du bien. Tu sais quoi ? Je reviendrai te voir le plus souvent possible, chère mer...

Il eut un léger hoquet de surprise quand elle dis " Mer". Puis je vut sur son visage des larmes. Les larmes, je n'aimais pas les larmes. Ça gâche le beau visage de tout le monde. Mes yeux grisonnant ne reflète rien, je ne savais que dire ni faire. Alors je la regarde juste. Mais trouvant le silence trop "silencieux" je finis par dire :

- Ok, je ne te juge pas mais là, je crois que c'est grave ! Mais à qui parle tu ?

La femelle respira à grandes lampées l'air pur de l'océan. Son ballon s'était vidé de toutes ses émotions contenus et, pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait bien. Elle ferma les yeux, le cœur léger. Enfin, elle avait trouvé un moyen pour survivre seule...

- Ok, je ne te juge pas mais là, je crois que c'est grave ! Mais à qui parle tu ?

Aile Céleste sursauta et se retourna. Avait-elle était prise en flagrant délit ? Elle dit aussitôt tourner les yeux. Le pelage de celui qui avait parlé était éclatant. La chatte se força à se tourner de nouveau vers le mâle. Elle voyait un chat blanc, fantomatique. C'était tout. Curieusement, cette fourrure, elle lui rappela quelque chose. C'était un chat à l'allure familière qu'elle avait devant elle. Son odeur lui rappelait celle de poisson, mais en même temps, il sentait la mort. Si elle avait dût le décrire en un seul mot, elle aurait dit "spectre". Il avait des yeux presque aussi pâles que ses poils mais qui lui donnaient l'air aveugle. Sauf qu'il ne l'était pas, ça se voyait.
La féline se sentit obligée de répondre doucement, sans trop faire de mouvement brusque. Elle avait l'impression que si elle bougeait d'un pas, il allait lui sauter dessus.

- Je me parlai à moi-même... Bah non ! Je parlai à notre mère à tous, la mer.

Cette phrase dite, sa curiosité prit le dessus. Elle surmonta sa méfiance envers l'inconnu et posa l'ultime question :

- Qui es tu ?

Je reconnais le visage familier de la femelle,  ses yeux si doux et son pelage doré qui devenait blanc aux niveaux du ventre. Je sais que je l'ai connue,  je sais qu'elle était dans mon ancien Clan. Mais c'est tout. Son nom, je l'avais sur le bout de la patte et ironiquement moi qui agonise sur mon passé, je ne me souviens pas de ça. N'avais je pas oublier mon air cruel et froid en voyant cet personnes qui ressort en quelques sortes du passé. Je savais très bien qu'il y avait une raison si on c'est rencontré. C'est le destin. Je ne croyais guère au Clan des Étoiles mais je vois aucune raison pour ne pas croire aux destin.

N'ayant autre chose a faire je regarde l'écume de la mer embrasser tendrement le sable quelques peu mouillé. Je frémis d'impatience.

- Je me parlais à moi-même... Bah non ! Je parlai à notre mère à tous, la mer.

Je me redresse et affiche un rictus. Elle se moquait tout simplement de moi et je n'aimais pas ça. Peu à peu un sourire fleurit sur mon visage de "lunatique". Essayant de garder un peu de patience  j'arrive à peine à canaliser ma colère. D'habitude à ce point j'aurais attaquer la personne,  mais mon moral n'était pas là,  je reste donc planter sur place. C'est alors qu'un rire fourbue se décroche de ma mâchoire. C'est ma façon a moi d'être fou, je suppose.

- Qui es tu ?

Je m'esclaffe, elle ne me reconnaissais plus et je crois que je m'en fou totalement d'elle et de son caractère. C'était son Clan qui m'as banni, je ne vois pas pourquoi je devrais la laisser m'insulter de la sorte. Oublier quelqu'un est une insulte. Aile Céleste. Voilà elle s'appelle Aile Céleste.

-Et bien, c'est pourtant évident. Mais ça ne t'as pas sauté aux yeux. Je suis Âme Damnée.

Le mâle s'esclaffant et, rien aura sa manière de s'esclaffer, elle savait qu'elle le connaissait. Mais impossible de retrouver son nom : il restait bloqué dans sa langue. Alors, comme toute personne censée, elle dût attendre que le chat lui réponde, même si ce n'était pas dans la patience qu'elle excellait le plus.

-Et bien, c'est pourtant évident. Mais ça ne t'as pas sauté aux yeux. Je suis Âme Damnée.  

Âme Damnée... Ce nom... Oui, c'était lui ! Ce félin qu'on avait banni pour... Pour elle ne savait plus quoi ! Ah, ça, on ne l'oubliait pas facilement. Âme Damnée, tout le monde disait qu'il était fou. Mais en le regardant comme ça, on aurait dit un chat normal, à part peut-être son pelage fantomatique... Pourquoi donc l'avait-on banni ? Elle était encore jeune quand cela s'était passé, elle ne devait pas y avoir fait attention.
Un instant, elle envisagea de lui demander pourquoi, mais non, ça ne se faisait pas. Et si il y avait une chose qu'on ne devait pas faire avec un chat qu'on disait fou, c'était bien poser cette question. Alors, elle y alla doucement, mais sûrement.

- Âme Damnée... Mais oui, c'est toi ! Où es tu parti quand...

Elle ne termina pas sa phrase, consciente qu'il ne fallait pas le rappeler...

L'air salé de la mer me faisait un bien fou, et je dois l'avouer que cet endroit est assez surprenant. Les couleurs magnifique qui glissait sur l'eau était juste parfait. Si il n'y avais pas cet stupide femelle, je serais rester beaucoup plus longtemps. C'est fou comme cet endroit apaise les esprits, et je pense qu'il vas devenir mon endroit préféré. Sans les visage froid et le corps famélique de ma Tribus. Sans la noirceur et l'odeur de Mort. Juste la mer et son petit arrière gout surprenant.

Mon visage illuminé d'un sourire faible, je la regarde, je l'épie. Je la toise tels quelqu'un qui voulait en savoir beaucoup plus sur son prochain jouet. Un jouet ? Non, non, cet femelle ne peut pas être mon jouet, c'est tout. Elle paraissait anxieuse, et en train de réfléchir mais je ne sais pas à quoi. Je la regarde faire, impatient, cela n'étant pas ma spécialité.
- Âme Damnée... Mais oui, c'est toi ! Où es tu parti quand...

Elle s'arrête soudainement, comme si elle voulait que je donne la suite de la réponse. Astucieux, j'applaudis par ce que franchement je ne l’imagine pas comme ça.(Je n'applaudis pas hein, c'est une métaphore)Et bien que dois-je dire sur moi ? Et bien je me suis fait bannie et c'est tout. Ma vie ne se résume qu'à ça. A quelque petites paroles prononcés par un chef sans cervelle. Ou maintenant on pouvait intégrer la mort de Soliste de l'Hiver, la mort que j'avais crée et que j'avais pris sa place.

- Quand je me suis fais banni. Et bien je suis allé sur l’île là bas. Je montra de sa queue l’île qu'on voyait dans l'océan puis je repris Et j'ai rencontré un valeureux guerrier là bas. Tu sais il y'as une Tribus, et j'en suis le fière meneur.

Comme à chaque fois, il se passe un petit silence. La chatte se laisse alors bercer par les vagues, les yeux perdus dans le vague, attendant une réponse. Feignait d'attendre, elle réfléchissait. Âme Damnée, elle le connaissait depuis tout jeune. Il était un chaton turbulent et se nommait Petite Âme. Très vite, il s'était endurci. Lorsqu'elle avait son âge, la petite Aile Céleste avait peur de lui. Perdue dans ses pensées, elle entendit à peine ce que le mâle lui disait, mais elle comprit quand même l'essentiel.

Il avait donc été banni, et après, il s'était retrouvé seul, sûrement. Il était allé dans cette fameuse 'tribu des bannis', celle de l'île qu'il avait montré de sa queue. C'était pareil que Yuelia, la guérisseuse du Clan de l'Eau, ancienne tribuienne. Avant elle, elle n'était pas au courant pour les bannis, bien que tout le monde en soit au courant.

D'après ce qu'elle avait entendu, c'était des chats et des loups cruels qui n'hésitaient pas à tuer. Pourtant, le chat devant elle n'avait pas l'air de vouloir la tuer. La femelle releva ses yeux dorés vers ceux gris d'Ame Damnée. Elle réussit à surmonter ce regard à celui aussi pâle que la neige. Malgré tout, elle devait avouer qu'il faisait peur avec sa silhouette fantomatique...

- Ah, tu viens donc d'ici, toi aussi...

Elle se tut, consciente de son erreur. Yuélia s'était peut-être enfuie volontairement ! Et s'ils la recherchait ? Elle baissa une fois de plus la tête. Mais pourquoi parlait elle à tort et à travers ? Impuissant, elle fixa ses lettre et s'assit par terre. Elle reprit, timidement.

- Et euh... Sinon... Tu te souviens de ta vie chez le Clan de l'Eau ?

Je regarde la mer et laisse enfin lécher affectueusement mes pattes.Le bruit. J'aimais ce doux bruit. Un bruit mélodieux et apaisant. Ça me faisait étrangement du bien. Au fond je crois que j'avais bien fait de rester ici malgré mes airs sadique. Oui, je suis un fantôme, un chat cruel. Mais ce n'est pas pour ça qu'on ne doit pas aimer la beauté de la nature.

Je ne la connaissais pas vraiment cet femelle. Petit à chaque fois que j'avais essayer de lui parlé elle paraissait, gênée. Comme maintenant. Et à chaque fois elle essayait de partir. Même petit je devais être affreux. Etre fou. Puis elle finie par surmonter mon regard. Une bouffée de fierté se dresse sur mon visage. Je faisait peur et tout le monde me déteste. C'est la seule chose de ma vie qui compte. Faire peur.
- Ah, tu viens donc d'ici, toi aussi...

Bhen dis donc , y a un truc où quoi. Essaie t'elle de me faire rire. Je suis toujours un félin. Même si mon petit cœur de merde vaut rien, je suis toujours un félin. Et j'ai un cœur, hein. Elle rabaisse ses yeux. Bon Clan des Etoiles, faites là d'elle mon esclave. Je la taquine, je la nargue. Je vais jouer aux jeux du dragueur.

- Et euh... Sinon... Tu te souviens de ta vie chez le Clan de l'Eau ?

Je crois que c'est la seule chose de mon passée dont je me souvient. Le reste était sans importance. Et puis qu'est ce qu'elle me veut avec ces questions idiote ? Je ne suis pas une machine. Je suis un fantôme.
Je m'approche d'elle et tourne autour d'elle laissant frotter mon pelage contre le siens. Je sentais un léger frémissement de sa part.

- Mais dis moi jolie femelle, que fais tu ici ? Seule. Tu sais par ici il y a des gens malsains. Dis je d'un mielleux.

Âme Damnée ne réfléchit pas longtemps. Il avait pris un air détaché, mais une petite voix dans la tête de la femelle lui dit de faire attention. Quelque chose dans son regard n'allait pas, quelque chose dans ce regard vide était plein de quelque chose de malsain. En effet. Elle n'eut pas le temps de bien voire mais elle sentit un pelage râpeux contre elle. Elle frissonna. Normalement, elle adorait ça, mais seulement avec les personne avec qui elle avait confiance. Et lui, il ne lui inspirait confiance en aucun cas. En vraiment aucun.

Il continua à lui tourner autour, et sans s'arrêter. Elle prit peur. Elle tremblait sans s'arrêter.

- Mais dis moi jolie femelle, que fais tu ici ? Seule. Tu sais par ici il y a des gens malsains. dit il, mielleux.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh ! lui criait sa tête, son corps et tout. Il s'était annoncé. Il avait avoué être malsain. Et là, elle le voyait vraiment. Elle qui commençait à se sentir à l'aise, voilà qu'elle tremblait de tout son corps. Elle avait peur. Pourquoi ? Elle ne pouvait l'expliquer, mais une alerte s'était déclenchée dans sa tête. Non. Il fallait dire non.

- Non ! Lâche-moi ! Ne me touche pas !

Elle se calma et inspira l'air à grande lapées. Calme, calme. Continue ! Oui, elle continuerai, il n'avait pas le droit, ce mâle, de la toucher.

Peut-être que le bruissements des vagues avait arrêter quelques peu ma folie il n'y a pas si longtemps, mais pour maintenant ce n'est plus le cas. J'ai l'impression d'être une Marionnette avec ma démarche cassé et Folle. Oh mais maintenant, je vois très bien, je vous jure même avec mes yeux de faux aveugle, je vois, ou plutôt j'entends bien. La mélodie des vagues n'est qu'en faites ma propre folie. Elle s'en vas et reviens, d'un bruissements léger mais qui pourrais nous faire perdre raison.

Je sais que c'est idiot de me trémousser ainsi devant la femelle, je sais très bien qu'elle ne succombera pas, juste par raison, ou car je n'inspire pas confiance. Son regard parait un peu dévasté, laissent place à de la peur. C'est beau, c'est beau de voir que quelqu'un peut se soumettre à ses ordres en un clin d’œil. Franchement je faisait vraiment cet effets là quand on me voyait ? Si oui, je vous jure, mais c'est juste super. J'aimais l'action, le combat, j'suis un félin de guerre moi. Et il n'y a pas plus belle fierté que d'être vue comme le Félin de la Terreur, Le félin Fort, le Félin Fou qui peut déchiquetés les membres des autres et les manger ensuite.

C'est Fou comme je m'aime, je suis fière de mon Corps de Fantôme. Mais d'ailleurs, mon corps de Fantôme, sérieux ? Franchement si le Clan Céleste m'as choisie un pelage pareil, c'est qu'il devaient se douter, déjà à ma naissance, de quelque chose.

- Non ! Lâche-moi ! Ne me touche pas !

Je fut surpris de la façon dont la femelle m'as dis ça. Je n'aurais jamais cru qu'elle se rebellais de cette façon. Je n’aurais jamais cru qu'elle se rebellerais tout court. Je cligne des yeux rapidement, prenant le choc en pleine face. C'est à ça que je ressemblais ? Un félin dépourvue d'émotions, un félin qui fait fuir les félines ? Oh, mais j'avais un cœur, ce n'est pas par ce que je suis le Chef d'une Tribus qui voulait détruire tout les Clans que je ne pourrais pas avoir de femelle. Alors par conséquents, je n’aurais jamais cru faire ça, je me replace devant elle, le visage cassé de désespoir. Un frisson me parcourt l'échine, que je suis faible...

- Je..je... J'essaie de dire

Mais je n'y arrive pas, le changement d’émotions que m'as procuré la femelle, m'as fait un choc, une claque. Peut être je devais essayer d'être gentil ? Je sais c'est absurde, mais les Clans m'ont bannis car une chef me déplaisait et j'ai essayer de l’assassiner avec d'autres chats. Alors franchement qui est la victime, qui devrait se venger ? Certainement pas moi.

Elle s'éloigne un peu du mal, la tête baissée. Mais qu'a t-elle donc fait ? Il ne lui voulait peut-être que du bien... Bon, cela serait vraiment bizarre. Cependant, Tout est probable...
Elle lève discrètement les yeux afin d'observer son interlocuteur. Celui-ci clignait des yeux, visiblement surpris. Surpris pourquoi, elle ne le savait pas. Mais elle voulait quand même le savoir. Entrer dans les pensées de l'autre était impossible, mais si elle avait pu le faire, elle l'aurait fait volontiers.

Et puis, il ne fallait pas avoir peur d'un félin comme ça. Il avait peut-être un problème qui l'empêchait de faire les choses gentiment, ou qui le faisait devenir étrange. Elle n'en avait jamais entendu parler, de ce problème, mais elle s'en fiche. Du moment que c'est probable. Toujours ce mot, probable.

- Je..je... essaya t-il de dire.

Et bien, il ne devait pas s'y attendre. Il ne devait plus trouver ses mots, le pauvre. Un élan de compassion lui vint au cœur, et elle ne pût s'empêcher de s'approcher et de relever la tête.

- Je suis désolée d'avoir réagit comme ça, je... Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais... J'ai horreur qu'on le touche, balbutia t-elle d'une voix douce.

Elle se redressa, fière d'elle, et se mît à donner des coups de langues à son pelage, pour cacher son embarras. Elle avait réussi à dire à peu près ce qu'elle pensait, mais comment réagirait le félin face à elle ?

Pourquoi je me lasse ? Pourquoi j'ai cette impression que la vie n'as plus de couleur. Non, je ne peu me laisser aller, il faut que je me reprenne. Je relève la tête, la folie qui se lisait dans mes yeux de fou n'est plus. Mes yeux sont devenue infranchissable. A cet instant je ne ressens aucune émotions, mais je sais que la honte vas venir. Je m'étais laissé aller, c'est une honte.

La femelle paraissait me regarder avec curiosité, j'avais envie de lui crié une insulte comme quoi je n'étais pas un spectacle, ni un jouet et encore moins quelque chose d’intéressant. Arghh, dans quel posture je me suis mis ? Elle vas me prendre pour un faible et le dire à tout les autres. Mes muscles se bande, mon visage a maintenant des joues creusés. C'est à cet instant que je voulais me sentir fort. C'est à cet instant que j'essaie de cacher le peu d'émotions gentille en moi. J'avais craqué, il ne fallais plsu que ça se reproduise, point.

La féline s'approche de moi, et je sais qu'elle ressent de la pitié. Oui de la pitié, car on utilise compassion pour quelqu'un de la même espèce, mais je n'étais pas un Chat. Je suis juste Fou, c'est de la pitié.


- Je suis désolée d'avoir réagit comme ça, je... Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais... J'ai horreur qu'on le touche

J'entends sa voix qui essayais de dire ses mots, elle a réussis certes mais j'avais décelé un élan d’hésitation en quelque instant. Elle arrange quelques mèches rebelle sur son poitrail, comme génes,comme si elle voulait éviter mon regard. Je ne dis rien d'abord, je reste planté là comme un idiot à la regarder. Qu'avais-je éprouvé avant pour elle ? Je ne sais plus. J'écoute nos deux voix silencieuse, c'est beau le silence.

-Non, t'inquiète pas, c'est moi. Je suis désolé d'avoir fait ça.dis je gentiment